
Afin d’équilibrer d’une touche de frivolité l’effort de recherche des numéros précédents, par pur plaisir de la parodie, cet article qui cabotera sans scrupules sur les rivages de la mauvaise foi rhétorique a pour objectif d’utiliser le tango à toutes les sauces théoriques avec la même impertinence sacrilège qu’une salsa suave dansée façon tango. « Le Tango est une pensée triste qui se danse » mais comment ? Rivalisant avec Science & Vie, nous ferons l’apologie de cet outil d’analyse qu’est la modélisation systémique, nous l’utiliserons pour déterminer les conditions et les qualités requises pour cette danse avec des conditions immédiates sur le choix des futurs apprentis tangueros. Enfin nous terminerons cette contribution par un exemple de dialogue sensoriel, Méfiez vous des imitations !
Les bienfaits de la modélisation systémique
Technique mondialement très tendance qui nous permet d’étudier par exemple les contorsions dansantes de deux spaghettis lascivement enlacés dans de l’eau caliente (système sans apprentissage à niveau de contrôle sensoriel faible), le ballet savamment compliqué de roulis, lacets et tangage de deux Alphajets de la Patrouille de France dans les airs (système avec apprentissage à fort niveau de contrôle) ou d’étudier les errements sinusoïdaux ou linéaires des courbes des marchés financiers (système à prédétermination et contrôle aléatoire), cette dernière application connaissant ces derniers temps, si je puis me permettre, des fortunes fort diverses la modélisation nous permet de traiter de questions fascinantes en naviguant dans le complexe et en surfant sur le compliqué. Exemple : quand je sépare les spaghettis voire que j’en coupe un en deux, je peux faire exactement la même chose de la partie A et de la partie B, qui gardent les mêmes propriétés, ce qui est un rien moins évident pour les Alphajets (différences de maintenance, de formation et de psychologie des pilotes, certes dans des valeurs faibles, mais non négligeables). Le comportement de la nouille ici sera merveilleusement compliqué, celui de l’Alphajet (avec ou sans le pilote) trivialement complexe. En allant plus loin, si on met cette fois une spaghetti avec une tagliatelle, laquelle sera t-elle perçue comme bonne contorsionniste ? Même question qualitative pour le guidage d’un pilote de la P.d.F. dans un Airbus et vice versa avec pour seuls présupposés leurs capacités et qualités tant sensori-motrices que mécaniques indiscutables individuellement. (Avec en prime en termes de possibilités de figures un avantage aux nouilles).
Par extension si on sépare un couple de danseurs de tango, que faire de la partie A et B, au vu de ce qui précède, quelques hypothèses de travail pourraient nous laisser supposer que la partie A et B sont deux sous entités compliquées dansant une danse complexe, ou encore dansant d’une façon complexe une danse compliquée, ou enfin deux sous entités dansant en musique (rappelons le) sans complexes et sans complications, mais d’une manière compliquée, une danse complexe, pour ne citer que quelques possibilités combinatoires du style de celles qu’affectionnent tant les tangueros.
La danse vue comme une connexion
Une saine rigueur scientifique exigerait à ce stade de mettre le modèle à l’épreuve, la répétition étant l’alliée de la pédagogie, reprenons en les lignes directrices sous forme (pervertie) d’un modèle en couche OSI en respectant le rang accordé à la musique.
• comme on dit en anglais « you need to be two to tango »,
• une couche physique : deux corps d’âge N, mobiles sur les axes x, y, z on ne s’intéressera pas ici à la plastique des corps en tant que valeur esthétique mais fonctionnelle..
• une couche liaison : un abrazo, pour acheminer (et amplifier) les données de guidage
• une couche intelligence chargée d’intégrer les contraintes extérieures (musique, gens, chauffage, clim, haleine, etc…)
• une couche transport : soit un mouvement avec une fonction d’ajustement qui gère la correction des erreurs, (emballements, abrazo verrouillé, molasse, fléchis rasants, etc).
• une couche session : soit un cycle sensations, écoute, émotions pour la gestion du flux des données bidirectionnelles entrantes et sortantes en provenance de/vers les autres couches,
• une couche présentation : soit une expression (douleur, joie, ego, etc) chargée de définir la forme du mouvement, rappelons que ces deux couches sont filtrées par un inconscient et une culture, engendrant un gain ou une perte du signal selon qu’il soit modulé sous un angle de phase freudien (φ) ou lacanien (λ), voire jungien (ι).
• une couche application : soit un style de tango milonguero, fantasia etc…
En résumé une fois la connexion établie le dialogue entre les deux équipements terminaux de danse (DTE, Dance Terminal Equipment) continue en boucle (loop/feed-back).
Les bienfaits de la modélisation systémique
Technique mondialement très tendance qui nous permet d’étudier par exemple les contorsions dansantes de deux spaghettis lascivement enlacés dans de l’eau caliente (système sans apprentissage à niveau de contrôle sensoriel faible), le ballet savamment compliqué de roulis, lacets et tangage de deux Alphajets de la Patrouille de France dans les airs (système avec apprentissage à fort niveau de contrôle) ou d’étudier les errements sinusoïdaux ou linéaires des courbes des marchés financiers (système à prédétermination et contrôle aléatoire), cette dernière application connaissant ces derniers temps, si je puis me permettre, des fortunes fort diverses la modélisation nous permet de traiter de questions fascinantes en naviguant dans le complexe et en surfant sur le compliqué. Exemple : quand je sépare les spaghettis voire que j’en coupe un en deux, je peux faire exactement la même chose de la partie A et de la partie B, qui gardent les mêmes propriétés, ce qui est un rien moins évident pour les Alphajets (différences de maintenance, de formation et de psychologie des pilotes, certes dans des valeurs faibles, mais non négligeables). Le comportement de la nouille ici sera merveilleusement compliqué, celui de l’Alphajet (avec ou sans le pilote) trivialement complexe. En allant plus loin, si on met cette fois une spaghetti avec une tagliatelle, laquelle sera t-elle perçue comme bonne contorsionniste ? Même question qualitative pour le guidage d’un pilote de la P.d.F. dans un Airbus et vice versa avec pour seuls présupposés leurs capacités et qualités tant sensori-motrices que mécaniques indiscutables individuellement. (Avec en prime en termes de possibilités de figures un avantage aux nouilles).
Par extension si on sépare un couple de danseurs de tango, que faire de la partie A et B, au vu de ce qui précède, quelques hypothèses de travail pourraient nous laisser supposer que la partie A et B sont deux sous entités compliquées dansant une danse complexe, ou encore dansant d’une façon complexe une danse compliquée, ou enfin deux sous entités dansant en musique (rappelons le) sans complexes et sans complications, mais d’une manière compliquée, une danse complexe, pour ne citer que quelques possibilités combinatoires du style de celles qu’affectionnent tant les tangueros.
La danse vue comme une connexion
Une saine rigueur scientifique exigerait à ce stade de mettre le modèle à l’épreuve, la répétition étant l’alliée de la pédagogie, reprenons en les lignes directrices sous forme (pervertie) d’un modèle en couche OSI en respectant le rang accordé à la musique.
• comme on dit en anglais « you need to be two to tango »,
• une couche physique : deux corps d’âge N, mobiles sur les axes x, y, z on ne s’intéressera pas ici à la plastique des corps en tant que valeur esthétique mais fonctionnelle..
• une couche liaison : un abrazo, pour acheminer (et amplifier) les données de guidage
• une couche intelligence chargée d’intégrer les contraintes extérieures (musique, gens, chauffage, clim, haleine, etc…)
• une couche transport : soit un mouvement avec une fonction d’ajustement qui gère la correction des erreurs, (emballements, abrazo verrouillé, molasse, fléchis rasants, etc).
• une couche session : soit un cycle sensations, écoute, émotions pour la gestion du flux des données bidirectionnelles entrantes et sortantes en provenance de/vers les autres couches,
• une couche présentation : soit une expression (douleur, joie, ego, etc) chargée de définir la forme du mouvement, rappelons que ces deux couches sont filtrées par un inconscient et une culture, engendrant un gain ou une perte du signal selon qu’il soit modulé sous un angle de phase freudien (φ) ou lacanien (λ), voire jungien (ι).
• une couche application : soit un style de tango milonguero, fantasia etc…
En résumé une fois la connexion établie le dialogue entre les deux équipements terminaux de danse (DTE, Dance Terminal Equipment) continue en boucle (loop/feed-back).