Que
va‐t‐il
advenir
d’Antonio
après
cette
cuite
au
Malbec
?
Ce roman suit le destin parallèle de deux jeunes couples à Buenos Aires, dans une Argentine secouée par des régimes politiques et économiques tourmentés.
L’amour et le tango aident à y surmonter les difficultés, mais la révolte et le désespoir couvent sur fond de manifestations sociales.
Pourtant, « tous les Argentins ne dansent pas et entre la belle salle de la « Milonguita », bal un peu huppé, et les bars populaires comme le Bar Sanata, il y a u n monde ».
Abigaïe, Manuel, Gabriela et Antonio se battent pour assurer un avenir incertain.
La rencontre avec des personnages pittoresques suscite de l’espoir et les soirées dans les milongas apportent les étincelles de musique et de danse.
Que deviendront pour autant nos jeunes Porteños ?
Auteur
Proviseur retraité après avoir enseigné comme professeur de Lettres Modernes, Maurice Chabannon s’est engagé successivement dans diverses associations — les dernières en date concernant tango et culture argentine — tout en cultivant le goût de l’écriture. Ses premiers écrits professionnels concernent le métier de direction : Abécédaire du Chef d’établissement, CRDP de Grenoble (2003), Le Guide du Parent délégué, CRDP de Grenoble (2005).
Sa passion des voyages et son éclectisme l’ont conduit vers des horizons plus ludiques et, en particulier, vers le tango argentin, devenu source d’études chorégraphiques, musicales, culturelles et sociales.
C’est ce qu’il traduit dans le recueil de nouvelles publiées à compte d’auteur Avec un tango à fleur de lèvres (2011), et qu’il approfondit dans ce roman plus ambitieux.
Extraits:
« La Place de Mai est le haut lieu révolutionnaire mythique de Buenos Aires et le cœur symbolique de la contestation, depuis que les défilés silencieux des Mères, tournant en rond, pleurent les disparitions organisées par la dictature.
« Comme en 2001, allons taper sur des casseroles, et nous y retrouverons d’autres travailleurs ! »
La conviction d’Antonio finit par lever toute méfiance des indiens par rapport aux « blancs » engagés dans leur combat, et les leaders organisent alors le cortège, sortent les drapeaux argentins, mais aussi les oriflammes rouges, emblèmes à la fois de la révolution et de l’identité indienne.
C’est un défilé animé qui paralyse momentanément les rues dans un concert de klaxons, relayé par le battement des bombos. » (pages 54‐55)
« C’est merveille de voir les deux bandonéons complices se répondre, dialoguer avec le piano, puis avec la contrebasse, et les visages inspirés des musiciens semblent comme transfigurés par cette extase collective : l’orchestre communie avec la salle avant de s’arrêter sous une véritable ovation « Bravo ! Eso, otros ».
Et il repart pour une nouvelle tanda qui attire cette fois les danseurs sur le ciment, dopant la communion par le mouvement dynamique du bal.
Nos deux danseurs se régalent, et à nouveau, Abigaïe se love comme un petit renard contre Manuel.
Mais entre eux, en plus, il y a ce bébé qui vient, si minuscule encore dans ce ventre que Manuel aime tant caresser... » (page 76)
« Les funérailles nationales de Chavez ont été grandioses et émouvantes : toute l’Amérique latine les a suivies, et le temps international a été un instant suspendu. Avenue Corrientes, les embouteillages multiples sont toujours aussi denses, mais les taxis s’y faufilent avec une habileté provocante.
Gardel chante chaque jour un peu mieux. » (page 218)
http://www.editions-harmattan.fr/
Ce roman suit le destin parallèle de deux jeunes couples à Buenos Aires, dans une Argentine secouée par des régimes politiques et économiques tourmentés.
L’amour et le tango aident à y surmonter les difficultés, mais la révolte et le désespoir couvent sur fond de manifestations sociales.
Pourtant, « tous les Argentins ne dansent pas et entre la belle salle de la « Milonguita », bal un peu huppé, et les bars populaires comme le Bar Sanata, il y a u n monde ».
Abigaïe, Manuel, Gabriela et Antonio se battent pour assurer un avenir incertain.
La rencontre avec des personnages pittoresques suscite de l’espoir et les soirées dans les milongas apportent les étincelles de musique et de danse.
Que deviendront pour autant nos jeunes Porteños ?
Auteur
Proviseur retraité après avoir enseigné comme professeur de Lettres Modernes, Maurice Chabannon s’est engagé successivement dans diverses associations — les dernières en date concernant tango et culture argentine — tout en cultivant le goût de l’écriture. Ses premiers écrits professionnels concernent le métier de direction : Abécédaire du Chef d’établissement, CRDP de Grenoble (2003), Le Guide du Parent délégué, CRDP de Grenoble (2005).
Sa passion des voyages et son éclectisme l’ont conduit vers des horizons plus ludiques et, en particulier, vers le tango argentin, devenu source d’études chorégraphiques, musicales, culturelles et sociales.
C’est ce qu’il traduit dans le recueil de nouvelles publiées à compte d’auteur Avec un tango à fleur de lèvres (2011), et qu’il approfondit dans ce roman plus ambitieux.
Extraits:
« La Place de Mai est le haut lieu révolutionnaire mythique de Buenos Aires et le cœur symbolique de la contestation, depuis que les défilés silencieux des Mères, tournant en rond, pleurent les disparitions organisées par la dictature.
« Comme en 2001, allons taper sur des casseroles, et nous y retrouverons d’autres travailleurs ! »
La conviction d’Antonio finit par lever toute méfiance des indiens par rapport aux « blancs » engagés dans leur combat, et les leaders organisent alors le cortège, sortent les drapeaux argentins, mais aussi les oriflammes rouges, emblèmes à la fois de la révolution et de l’identité indienne.
C’est un défilé animé qui paralyse momentanément les rues dans un concert de klaxons, relayé par le battement des bombos. » (pages 54‐55)
« C’est merveille de voir les deux bandonéons complices se répondre, dialoguer avec le piano, puis avec la contrebasse, et les visages inspirés des musiciens semblent comme transfigurés par cette extase collective : l’orchestre communie avec la salle avant de s’arrêter sous une véritable ovation « Bravo ! Eso, otros ».
Et il repart pour une nouvelle tanda qui attire cette fois les danseurs sur le ciment, dopant la communion par le mouvement dynamique du bal.
Nos deux danseurs se régalent, et à nouveau, Abigaïe se love comme un petit renard contre Manuel.
Mais entre eux, en plus, il y a ce bébé qui vient, si minuscule encore dans ce ventre que Manuel aime tant caresser... » (page 76)
« Les funérailles nationales de Chavez ont été grandioses et émouvantes : toute l’Amérique latine les a suivies, et le temps international a été un instant suspendu. Avenue Corrientes, les embouteillages multiples sont toujours aussi denses, mais les taxis s’y faufilent avec une habileté provocante.
Gardel chante chaque jour un peu mieux. » (page 218)
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